Depuis quelques années, internet s’est enrichi de nouveaux contenus visuels. En première ligne: les emojis, nouvelle coqueluche des réseaux sociaux. Mais on remarque aussi le retour des GIFS, ces images animées des années 1990, ainsi que des “memes”, ou photos exprimant une émotion avec un texte humoristique.
Bien qu’ils aient envahis Internet, on les retrouve encore peu sur les profils privés ou les pages d’entreprises. Au même titre que les mots-clics (ou “hashtags”) il y a quelques années, il faut un temps d’adaptation avant de voir leur usage popularisé. Voici pourquoi ils sont le futur des réseaux sociaux, et comment votre marque peut les utiliser:
Les emojis, rois du social
La communication en face-à-face permet l’emploi d’intonations, expressions de visage et gestuelle du corps: ce sont les éléments de la communication non verbale. Sur Internet, ces composantes ne sont pas visibles. Des petites images ont donc été créées au Japon pour pallier à ce manque: ce sont les emojis! 
Ces emojis nous aident au quotidien à réduire l'ambiguïté du message, donner un contexte, intensifier les émotions. Sur Instagram, plus de 50% des posts français en utilisent! Par ailleurs, une étude de l’Université de Cambridge a révélé que les personnes les plus influentes sur les réseaux sociaux, au score d’e-réputation Klout élevé, les utilisaient régulièrement.
Dans la pratique, les marques aussi peuvent utiliser ces symboles sur leurs publications! Utiliser les emojis pour rapprocher la marque de sa communauté dépendra du public-cible: les milléniaux sont friands de ces images, sur Facebook, Twitter, et Snapchat depuis peu. Il faudra simplement veiller à ne pas les saturer, ou à fournir des emojis adaptés au message.
En revanche, un public plus âgé voire retraité ne comprendra peut-être pas ces symboles, et préférera un contenu textuel concis et direct.
Et si une entreprise ou marque reste réticente à adopter les emojis dans ses publications, elle peut en revanche les utiliser en message privé ou en commentaire pour répondre aux internautes, car elle aura alors déjà eu un premier lien avec sa cible! 
Des GIFS pour animer sa communauté
Les GIFs, ou images juxtaposées et animées, sont nés en 1987, et étaient très populaires au début des années 1990, sous une forme plus archaïque que telles qu’on les connaît aujourd’hui!
Ces formes visuelles ont ensuite connu une traversée du désert, avant de faire un retour fracassant 25 ans après leur naissance, en 2012. Alors que Google+ supporte ce format depuis plusieurs années et Twitter depuis 2014, Facebook a récemment réintégré ces contenus après les avoir supprimé il y a plusieurs années, et teste leur lecture automatique sur certaines pages.
Les GIFs récréatifs se multiplient, et les marques commencent ainsi à les utiliser. Invisionapp diffuse des GIFs pour montrer différents aspects de son logiciel, tandis que Wendy’s partage certains plats pour entretenir son image et son attractivité sur les réseaux sociaux.
Concrètement, les GIFs font leur ascension sur Facebook, mais ils sont à utiliser avec parcimonie. Twitter, en revanche, est plus adapté à ces contenus rapidement consommables, car une marque peut poster plusieurs fois par jour sans pour autant lasser les internautes.
Attirer l’attention grâce aux MEMES
Terme anglais, le “meme”, ou “mème” en français, est une image avec une idée simple, et leur forme réputée est parodique ou humoristique. Un exemple parlant est celui du célèbre chat Grumpy Cat:
Ce chat a eu un tel effet sur internet que Home Depot a créé son propre mème de chat, Richard, qui a mal fonctionné car jugé comme profitant d’une tendance sans apporter de nouveauté. De plus, la présence du chat n’avait pas de rapport direct avec la marque.
Mais dans les faits, une marque peut utiliser les mèmes! Il est important de les utiliser avec parcimonie, sans s’approprier une tendance pré-existante. Voici l’exemple d’HubSpot, utilisant un humour destiné aux marqueteurs.
Les mèmes sont adaptés à Facebook et Twitter car facilement partageables, bien qu’ils s’afficheront mieux sur une page Facebook que sur un compte Twitter. Une marque peut ainsi rester très légère, tout en partageant un message professionnel! De plus, les mèmes utilisent fréquemment les mêmes images (Grumpy Cat, Y U NO, Nyan Cat, Success kid, ...), les internautes identifient donc rapidement le mème et veulent comprendre l’humour lié à cette image.
Ces nouveaux contenus visuels mettent donc en valeur un message plutôt que de directement remplacer les mots. Ils sont facilement partageables, et rapprochent la marque et sa communauté. Mais il faut prendre certaines précautions:
- Ne pas trop les utiliser sous peine de ne pas être pris au sérieux;
- Ne pas répondre humoristiquement ou avec des emojis à un client mécontent;
- Connaître sa cible pour savoir si elle sera réceptive.
Utilisez-vous ces types de communication non conventionnelles dans vos publications, et affectionnez-vous plus une marque qui les utilise? Donnez-nous votre avis dans la section commentaires!
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